Qu’est-ce que la compensation carbone volontaire ?
Selon l’ADEME, « la compensation volontaire est un mécanisme de financement par lequel une entité (administration, entreprise, particulier) substitue, de manière partielle ou totale, une réduction à la source de ses propres émissions de gaz à effets de serre une quantité équivalente de « crédits carbone », en les achetant auprès d’un tiers. ». Ainsi, cela consiste à mesurer les émissions de gaz à effet de serre générées par une activité (transport, chauffage, …). Le but est de les réduire et par la suite financer un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de stockage carbone. Cela permettra donc de compenser, dans un autre lieu, un même volume de gaz à effet de serre.
Comment s’assurer du bon calcul du carbone compensé ?
Les calculs s’appuient sur les études scientifiques les plus récentes. De plus, celles-ci ont été validées par les experts des vieilles forêts de l’école d’ingénieurs de Purpan. Ainsi, le calcul de chaque massif est réalisé sur mesure en fonction des types de peuplements. Les principes classiques de la dendrométrie permettent de déterminer les volumes de bois marchand. L’ensemble de la masse végétale est ensuite converti en équivalent carbone et par la suite en équivalent CO2 sur la base des ratios publiés par les chercheurs. Gilles Barreau a développé un logiciel d’évaluation du stock du carbone forestier, Forestim V8 carbone. Il est construit sur le même principe que « Bilan Carbone » initialement mis au point par l’ADEME.
Pourquoi le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN) achète-t-il des vieilles forêts ?
L’acquisition des vieilles forêts par le CEN se fait à travers leur mission de « maîtrise foncière ». Celle-ci comprend les contrats de gestion, les acquisitions et également les plans de gestion réalisés par le conseil scientifique du CEN. C’est un outil qui permet la préservation du patrimoine naturel sur notre territoire. En sélectionnant et en achetant des forêts présentant des caractéristiques exceptionnelles de biodiversité, le CEN protège ces zones et les place sous une gestion durable, créant ainsi de véritables réservoirs de biodiversité. Le projet de maîtrise foncière du CEN comprend également l’achat d’autres zones reconnues comme importantes pour la biodiversité telles que des grottes ou des tourbières.
Pourquoi ne pas planter des arbres ?
Avec Alséide, nous répondons à des besoins locaux : en France, nous n’avons pas de problème de déforestation en revanche, nous avons des milliers d’hectares de forêts abritant un écosystème exceptionnel qu’il faut préserver. Ainsi, nous avons fait le choix d’une solution basée sur la gestion des forêts françaises déjà existantes, qui sont riches en espèces (flore et faune) et de véritables puits carbones. En effet, une gestion optimisée et durable des forêts permet un meilleur stockage carbone, grâce aux arbres mais aussi au sol. Enfin, des arbres sont aussi plantés dans les forêts sélectionnées par Alséide : c’est donc une solution complète et équilibrée entre gestion et plantation, stockage carbone et préservation de la biodiversité.
Achetons-nous la forêt ?
Non, nous ne réalisons aucun achat de forêt, nous passons une convention avec les propriétaires forestiers privés du massif qui vous est proposé. Ceux-ci s’engagent ainsi à mettre en œuvre une gestion et une sylviculture respectueuse de règles strictes. Elles sont favorables à la fois à la production de bois d’oeuvre et également à la préservation de la biodiversité.