La transition écologique d’une entreprise se construit aussi, et surtout, grâce à l’implication des collaborateurs. Sensibiliser les équipes aux enjeux environnementaux permet d’éveiller les consciences, mais aussi de nourrir une culture d’entreprise alignée avec les défis d’aujourd’hui. C’est en donnant du sens et en partageant les connaissances que les comportements évoluent et que des solutions peuvent émerger. Pour cela, il est essentiel de proposer des formats participatifs.
Les fresques : un outil ludique et collaboratif pour passer à l’action
Parmi les outils de sensibilisation qui se déploient rapidement aujourd’hui, les fresques se distinguent particulièrement. Basées sur l’intelligence collective, elles permettent de comprendre les grands enjeux environnementaux (climat, biodiversité, numérique, etc.) de manière pédagogique et engageante. Ces ateliers immersifs favorisent la prise de conscience et renforcent l’envie d’agir au sein des équipes. Une porte d’entrée idéale pour initier une démarche d’évolution de l’entreprise.
Parmi les fresques existantes, BIOCENYS est facilitateur agréé pour la fresque de la Biodiversité et la Fresque de l’entreprise régénérative. Nous adaptons chaque session aux enjeux spécifiques des entreprises et intégrons un temps d’échange collectif pour amorcer des premières idées d’actions.
La Fresque de la Biodiversité : un atelier collaboratif pour mieux appréhender les enjeux du vivant
La biodiversité est un enjeu aux multiples facettes, souvent mal compris ou perçu comme éloigné des préoccupations immédiates des entreprises. Pourtant, elle est au cœur de nos modèles économiques, de notre santé, de notre alimentation et de notre climat. La Fresque de la Biodiversité constitue un point d’entrée idéal pour initier une démarche biodiversité au sein des entreprises.
Créée sur le modèle de la Fresque du Climat, la Fresque de la Biodiversité est un atelier collaboratif et ludique de 3 heures, basé sur les travaux de l’IPBES (équivalent du GIEC pour la biodiversité). Pensée pour des petits groupes d’environ 7-8 personnes maximum, elle se déroule en plusieurs étapes clés favorisant la participation et l’échange.
La Fresque débute par un brise-glace convivial, destiné à mettre les participants à l’aise et à introduire les objectifs. La 1ère partie, « les apéros écosystèmes », a pour objectif de comprendre le fonctionnement d’un écosystème (chaîne alimentaire, habitat, etc.), et de découvrir ensuite les conséquences d’une perturbation sur cet écosystème (mer, rivière, campagne etc.).
La Fresque elle-même est divisée en plusieurs lots de cartes que les collaborateurs devront comprendre et lier entre eux. Plusieurs modules seront abordés : les niveaux de la biodiversité, les services écosystémiques, les causes et les conséquences de l’érosion de la biodiversité et l’effet du changement climatique. Chaque lot ajoute une couche de complexité pour saisir l’interconnexion des enjeux.
Dans une phase créative, les participants pourront personnaliser leur Fresque en y ajoutant un titre, des dessins etc. afin de la rendre plus esthétique et inspirante, facilitant la mémorisation collective.
Enfin, la restitution permet à chaque groupe de présenter sa Fresque et d’exprimer les émotions ressenties. Ce moment d’échange est crucial pour libérer la parole, faire émerger un engagement collectif et amorcer une réflexion sur les actions concrètes à mettre en place pour protéger la biodiversité.
La Fresque de l’entreprise régénérative : un outil pédagogique qui permet de se questionner au-delà de la simple réduction des effets de nos activités.
Le concept de régénération s’ancre dans les théories des systèmes vivants, selon laquelle les écosystèmes, lorsqu’ils ne sont pas dépassés dans leur capacité de résilience, possèdent une faculté intrinsèque à se réparer, à se renouveler et à restaurer leurs fonctions d’origine. Cela permet de se questionner sur les logiques traditionnelles du développement durable qui visent à permettre aux générations futures de disposer d’un capital naturel. Le capital naturel, entendu comme l’ensemble des ressources naturelles et des services écosystémiques, ne peut être substitué intégralement par le progrès technique ni par une accumulation accrue de capital produit par l’homme. Ces différentes formes de capital doivent être envisagées comme complémentaires. Il est en effet crucial de préserver un « capital naturel critique », c’est-à-dire le stock minimal nécessaire au maintien des fonctions écologiques essentielles, afin d’assurer la viabilité des systèmes naturels pour les générations futures. C’est l’opposition de deux pensées d’une « soutenabilité faible » et d’une « soutenabilité forte ». Même en compensant la nature, elle perd une certaine forme de son capital, car elle ne retrouvera pas son état d’origine.
L’économie régénérative, en ce sens, propose un changement de paradigme. Elle se distingue par une vision circulaire des flux économiques, souvent articulée autour du modèle ERC (Éviter, Réduire, Compenser), tout en allant au-delà de la simple logique de compensation. Elle invite les acteurs économiques à interroger leur raison d’être, à se repenser à l’intérieur des limites planétaires, et à réorienter leur finalité vers la restauration active des écosystèmes, en intégrant le vivant comme partenaire de coévolution plutôt que comme simple ressource.
L’atelier se structure en plusieurs séquences :
Il débute par une analyse de la chaîne de valeur de l’entreprise, afin d’identifier les interactions avec les écosystèmes naturels. Dans un second temps, les participants sont amenés à explorer les notions clés liées à la biodiversité et aux interdépendances entre systèmes économiques et vivants. Enfin, la dernière partie de l’atelier se déroule en groupe et mobilise la créativité collective afin d’imaginer des pistes concrètes d’actions ancrées dans les principes de l’économie régénérative tels que le biomimétisme, l’économie circulaire, la comptabilité en triple capital etc…
À la fin de la Fresque, les participants sont invités à partager leur ressenti sur l’atelier et à exprimer, en un mot positif, ce qu’ils retiennent pour leur entreprise : une émotion, une idée nouvelle, une réflexion inspirante…
Pourquoi ne pas aller plus loin pour la biodiversité avec BIOCENYS ?
Saviez-vous que 72% des entreprises de la zone euro dépendent de manière critique des services écosystémiques ?
Identifier ses impacts et ses dépendances vis à vis de la biodiversité permet de pérenniser son modèle économique, satisfaire aux obligations de reporting extra-financier ainsi que préserver la santé et le bien-être des collaborateurs.