Intégrant de grands espaces verts au sein de leurs sites, les golfs ont a priori une surface importante laissée à la nature, ne comportant pas de constructions, et ce sur les 33 hectares que représentent les golfs français. Cependant, la place laissée à la biodiversité y est souvent faible, subissant les diverses phases d’aménagement, les pesticides pour garder la pelouse uniforme, ou encore l’activité sportive en elle-même.
Les golfs ne sont donc pas spontanément associés à des acteurs de la biodiversité, œuvrant pour la préservation et le développement de la faune et de la flore. Pour s’inscrire dans une dynamique positive et changer ce constat, plusieurs initiatives sont menées pour améliorer l’impact des golfs sur la biodiversité, à l’instar de celle lancée par la Fédération française de golf (FFG), en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle.
Il s’agit d’inciter à une démarche volontaire de préservation du patrimoine naturel des espaces golfiques via le Programme Golf pour la biodiversité, au sein duquel il est possible d’obtenir un label.
BIOCENYS accompagne le Golf Club de Toulouse dans sa démarche de labellisation
Situé sur les hauteurs de Pech David, le Golf Club de Toulouse vise le niveau Argent du label, demandant la réalisation d’un travail d’inventaire et de préconisation d’actions favorables pour la biodiversité. L’accompagnement au label se fait par étapes.
Tout d’abord, l’objectif est d’identifier les enjeux biodiversité du site, qu’ils soient faunistiques et/ou floristiques. La réalisation de plusieurs campagnes d’inventaires à différentes périodes s’accompagnent de campagnes de sensibilisation visant à informer et impliquer les usagers du golf.. La présentation des résultats constitue la dernière phase de cette collaboration, marquant l’aboutissement de cet accompagnement. BIOCENYS préconise également la mise en œuvre de mesures pour favoriser la biodiversité du site, mises en évidence lors des inventaires effectués en amont.
Ces mesures permettront au site de préserver et développer la biodiversité mais aussi d’avoir les fondements pour s’engager vers un label or.
