Les plantes poussent, les fleurs s’ouvrent et les abeilles butinent !
En apiculture, le printemps est le début de la saison, l’activité de la ruche reprend activement. Il s’impose alors de faire une visite du printemps pour l’apiculteur·trice, la première ouverture de la ruche depuis de longs mois. C’est l’occasion de vérifier plusieurs points, l’état sanitaire de la ruche tout d’abord, pour s’assurer de sa bonne santé. Ensuite, il faut observer la reine et sa ponte, cette dernière doit être suffisante et le couvain (ensemble des larves protégé, soigné et alimenté par les ouvrières nourrices) doit être assez important et resserré.
L’apiculteur·trice regarde également les provisions dont dispose la colonie à la sortie de l’hiver, la ruche doit en avoir suffisamment pour son bon développement à venir. Si ce n’est pas le cas, il convient de compléter par un apport de candi ou de sirop. A partir d’avril, les colonies grandissent généralement assez rapidement et il faut alors ajouter des hausses, c’est-à-dire des « étages » contenants des cadres vides.
C’est également le moment où l’apiculteur·trice commence à être vigilant à l’essaimage. En effet, si la colonie est trop importante, les hormones de la reine, servant normalement à réguler ceux de la ruche, ne sont plus distribués correctement et les ouvrières commencent donc à élever d’autres reines. Une partie de la colonie partira alors avec la reine mère et une des nouvelles reines la remplacera dans la ruche.
A cette époque, les faux bourdons, les mâles, font aussi leur apparition. Présents au printemps et en autonome seulement, ils ne travaillent pas dans la ruche et servent à féconder les reines et à contribuer à la ventilation de la ruche. L’apiculteur·trice intervient de nombreuses fois durant cette période pour contribuer au bon fonctionnement de la ruche. Il sera ravi de répondre à vos questions si vous l’accompagnez sur le rucher.